Femme Bcbg, Escorte, Non, Pute… (32)

Après une soirée somme toute très sage ou avec Valérie, nous avons engagé Marie-Ange comme responsable de la section de manucure avec peinture sur ongles.
Six heures debout, douche, remise en ordre des chambres.
Petit déjeuner, voitures chargées prêtes au départ nous attendons Aline, Anne et Sindy sa fille.
Le papa les amène à l’heure prévue.
Il tient à nous remercier pour ce que nous faisons pour ses filles.
Heureusement qu’elles ont certainement édulcoré certains moments de leur nouvelle vie, car peut-être aurait-il une tout autre attitude envers nous.
Qui pour un homme de son âge et surtout de sa génération ayant de plus subi avec sa femme la décolonisation entraînant leur exode que ses petites filles chéries qu’il a élevées dans le respect et la dignité rencontre de leur plein gré des hommes moyennant finance pour leur donner leur corps et en tirer un plaisir qu’elle partage avec ceux qu’elles reçoivent en elle.
Bien sûr, il faut lui cacher cette réalité alors nous le regardons partir rejoindre sa femme sans un mot de notre vie.
On a chargé la C4 cactus avec le maximum de valise dans le coffre.
Virginie emmène Madeleine, Anne et Sindy ainsi bien sûr Aline qu’elle couve.
Le coffre et le siège arrière de la mini sont complets.
Je pars avec Marie-Ange.
Virginie a prévu qu’en partant seul avec elle, j’aurai le temps nécessaire de dialoguer en tête à tête et voir jusqu’à ou elle est capable de rejoindre l’organisation, car lorsque je lui ai parlé cinq minutes pendant que l’on se préparait Virginie rapidement à évaluer les bénéfices que nous engrangerions à avoir dans notre catalogue des filles sur Internet, cette magnifique black.
Ma marraine, si elle aime ses filles qui ont fait et font sa fortune, apprécie ces nouvelles arrivées dont j’ai fait partie, il y a quelques mois.
Nous aurons plus de cinq heures de route pour tester ses envies et surtout je le sais ses besoins.


Mais avant nous rejoignons la porte d’Orléans ou nous retrouvons nos trois amies.
La surprise se lie sur leur visage lorsque l’Antillaise sort de ma mini.
La surprise d’Odile est beaucoup plus importante, car c’est elle qui s’occupe d’elle lorsque notre amie vient à l’institut.

• Vous ici ?

Je présente notre nouvelle amie et explique les circonstances qui l’ont amené à venir avec nous.
Je leur montre mes ongles, Virginie leur explique qu’elle l’a engagé pour la rentrée Marie-Ange assurera un nouveau secteur de manucure et ongle peint.
Odile est enchantée souvent ses clientes lui demande ce type de prestation.
Afin de se faire adopter par toutes les filles, elle leur promet de leur peindre les ongles dès que nous serons arrivés.
Je remarque la manière dont Véronique mange, des yeux Marie-Ange.
Une idylle se profile-t-elle pendant nos vacances, l’avenir nous le dira.
Nous prenons la route, avec ma mini, je ferme la route.
Nos phones nous aident à communiquer ensemble.
Anne nous rappelle qu’il faut prévoir des pauses plus fréquentes avec un en bas âge.
Alain a étudié le parcourt et pense que nous serons aux alentours de Poitiers vers midi et qu’il a repéré un restaurant de qualité ou s’arrêter.
Lorsque nous avons pris une allure de croisière, la circulation pour un départ en vacances est dense, mais sans bouchon pour le moment, je peux commencer à tester notre amie.

• Te souviens-tu de la question que tu m’as posée, il y a peu de temps.
• Oui, je t’ai demandé pourquoi tu avais un collier avec des rubis et un anneau d’or.
• Je vais te faire le récit de ma vie depuis ma jeunesse, mon mariage, mon dépucelage et tu comprendras pourquoi ce collier à qui il manque un accessoire à fixer sur l’anneau d’or.

Je pars dans l’explication des circonstances qui m’ont fait rencontrer Virginie et depuis mon divorce, tout ce que j’ai vécu ?

• Dans toutes ces explications, tu comprendras les colliers.
Moi rouge avec des rubis.
Véronique Vert avec des émeraudes et Anne d’un bleu assez clair avec des aigues-marines.

Bien sûr, pas questions de refaire les trente-deux chapitres que vous avez eu le plaisir de lire, je l’espère.
Je vais m’attarder à décrire ces réactions au fil de mon récit.
Elle m’écoute religieusement lorsque j’évoque ma jeunesse avec une éducation rigoriste.
Mon mariage et mon dépucelage par Pierre puceau lui-même.
La manière qu’il a de me baiser comme on tire un petit coup vite fait.
Mes premiers émois à l’institut avec Virginie.
Le secours qu’elle m’a apporté au moment de mon divorce surtout après que Pierre mon ex m’est plaqué. Pierre l’homme à la petite bite.
J’ai enchaîné avec la manière dont j’ai levé celle qui m’avait fait cocu et pour laquelle je me suis fait jeter.
Comment dans cette opération, avec Véronique, nous avons jeté celui qui m’avait jeté?
Et je lui explique l’histoire d’Anne et Aline et comment Anne ce petit bout de femme m'a fait tourner la tête.
Je lui explique l’utilité de l’anneau en or après l’achat du premier collier sur lequel on fixe la laisse de même couleur achetée dans une maroquinerie que j’ai trouvée tout près de notre travail et le rôle qu’il joue entre nous. Celle qui se fait mettre la laisse devient l’esclave de l’autre ou des autres.
Afin de l’amener à des confidences plus intimes, je parle du premier voyage qu’a fait Virginie à Londres.
Et là j’attaque, j’ai ainsi découvert que Virginie en plus de la direction de l’institut de beauté est une escorte girl.
Tout en surveillant la route, je regarde, comment elle régit.
J’ai nettement l’impression qu’elle cherche à me poser des questions, mais qu’elle hésite à les formuler.
Je continue mon récit.
Je lui explique que c’est par cette activité qu’elle a financée, l’institut de beauté et le pavillon avec piscine où nous avons passé la nuit dernière.
Sans compter de nombreuses participations financières dans diverses entreprises.
Elle est devenue riche principalement avec ses services d’escorte girl.
Je lui apprends, lorsqu’elle m'a fait cette révélation, que leurs rôles étaient d’accompagner, des hommes, femmes ou couples dans des soirées.
Pour de nombreux hommes, ils louent des jeunes femmes élégantes pour apparaître comme des tombeurs de jolies filles.
Elle ne pose toujours pas de question.
J’en arrive au jour où Virginie a reçu un coup de fil de l’organisation qui gère par le site Internet, leurs rendez-vous et qui s’occupe du payement des soirées, car il y avait un contrat pour deux filles.
Virginie a prétexté qu’il fallait être deux et qu’elle était seule aucune de ses collègues n’étant disponible.
Elle m’a demandé si j’acceptais de l’accompagner à Bordeaux.
J’ai dit oui par curiosité, parce que je lui faisais entièrement confiance. Depuis je l’appelle marraine.
Nous sommes arrivés à Bordeaux en avion et avons rejoint l’hôtel où des chambres nous étaient retenues.
Lorsque nous sommes en mission, pour rester anonyme aux clients, nous changeons nos prénoms.
Virginie s’appelle toujours Valérie et moi Magali.
Lorsque nous sommes arrivées au bar, deux hommes nous attendaient.
Nous avons été au restaurant puis à l’opéra pour finir dans un pub.
Christian, mon cavalier était bel homme. Il m’a fait du charme.
Depuis mon divorce, aucun homme ne m’avait séduite. J’ai craqué et il est venu dans ma chambre.
Nous avons fait l’amour une partie de la nuit.
Au matin, il était parti.
Sur la table de nuit près de mon sac à main, j’ai eu la surprise de voir des billets. Il y avait mille euros.
Très surprise, j’ai rejoint Valérie dans sa chambre.
Je lui ai fait voir les billets incrédules. Elle a rit et m’a expliqué que ces hommes, qui prennent des contrats pour la soirée avec de belles femmes, le font avec l’organisation que pour la partie représentation.
Si nous acceptons de baiser, c’est une transaction directe par la remise de sommes en liquide qui regarde que les deux parties.

Ces messieurs évitent ainsi le problème lors de leurs déplacements souvent sans leurs épouses de finir la nuit sans bonne compagnie.
J’étais donc devenu cette nuit-là, une pute.

• Est-ce que ce que je viens de t’expliquer te choque ?
• Les escortes comme tu le dis les putes, jamais je ne me pose la question. Chacun est libre de sa vie et de son sexe.
Je serais de mauvaise foi, car à plusieurs reprises depuis mes galères à Paris me prosti m’a effleurée l’esprit chaque fois qu’un homme m’a fait des propositions pour aller baiser avec lui, mais demander de l’argent m’a été impossible et j’avais peur de tomber sur un souteneur.
Maintenant, lorsque je vois mon compte en banque, si on me propose ce genre de soirée, j’accepterais certainement.
• Je te le propose.

Elle me regarde un peu incrédule.

• Ok ou et quand.
• Regarde dans mon sac à tes pieds, tu y trouveras un téléphone blanc, le mien et un téléphone noir, celui de l’organisation.
J’ai ce téléphone depuis mon voyage en Espagne la semaine dernière.
L’organisation les donne à celles qui sont responsables d’un contrat avec des clients.
Elle les donne à celle en qui ils ont confiance. Lors des premiers rendez-vous une nouvelle est toujours accompagnée.
Il peut sonner à tout moment et un rendez-vous nous est proposé, nous acceptons ou nous refusons, jamais nous ne sommes contraintes.
L’organisation donne les tarifs de la première partie officielle pour qu’un client ait une fille à sa disposition.
Il leur donne aussi le tarif minimum que nous souhaitons pour les rejoindre dans leur lit afin que le client sache où il va et combien ces moments intimes leur coûteront. Les sommes que nous prenons pour la deuxième partie de soirée nous sont payés en liquide afin qu’aucune transaction ne met en danger l’organisation.
Virginie et moi demandons deux mille euros pour baisser dans la deuxième partie de soirée.
Nous avons le droit de soutirer le plus de fric possible à ces hommes, ce fut le cas l’or d’un voyage à Moscou Virginie et moi.
Mais c’est assez long, je te le raconterais plus tard.
Attention, l’organisation est inflexible sur les rapports qui doivent être impérativement protégés.
Tout manque est immédiatement sanctionné, la fille est remerciée.
Ils ont des clients très anciens qui proposent de déroger à la règle et qui font des rapports en cas de manquement.
Si nous sommes sollicitées même pour un paquet de fric, il est de notre intérêt aussi bien financier que physique de refuser ces pratiques.

Le téléphone noir sonne alors que Marie-Ange là dans les mains.

• Tu peux répondre, mon cœur, dis à la personne que nous sommes en train de rouler et que dès que l’on arrive à une aire de repos, je les rappellerais lorsque nous aurons arrêté.

Elle s’exécute et raccroche…

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